Quels sont les réelles missions des EPIM?

Slt tout le monde!!!
Ma question est trés simple qui mérite peut etre débat:

Quels sont les réelles missions des EPIM? Ne sont-ils pas les doublons du GRIMP? Sont-ils réellement nécessaire sur le massif Vosgiens au vue des implantations des PGM et des GRIMP?

Au risque de m'attirer la foudre: Les mêmes missions qu'un CPI en attendant le CS voisin...

Après tout est dans les initiales.

Je ne suis pas EPIM et encore moins IMP1. Mais je ne pense pas que le GRIMP soit nécessairement utile dans les interventions en montagne ne nécessitant pas ses techniques spécifiques. Chacun a ses spécificités propres et ses limites.

Il s'agit d'une première intervention dans l'attente de l'équipe spécialisée.

Après je pense qu'ils ont leur place dans la mesure où ils sont correctement formés et interviennent dans des délais courts.

Chèrs save the baby.

Une bien grande question se pose sur les missions des epim... Qu'elles sont leurs domaines de compétence? Malheureusement il n'y pas de réponse très claire à ce sujet.

Pour ma part en répondant à ta question je pense qu'il serait plus judicieux de former et équiper du personnel grimp... De nombreux personnels GRIMP possède la culture de la montagne, certains sont diplômés d'état (AMM, B.E ski...) mais surtout ils sont formés sur les techniques de cordes issues du secours en montagne et spéleo...
Concernant les PGM, comparont ce qui est comparable... Quelle crédibilité avons nous devant ces personnels hautement qualifiés? La formation des épim est de 5 jours (3 jours en hiver et 2 jours en été) contre sept années pour le personnel gendarme...

A savoir que nombreux d'entre eux possedes un ou plusieurs brevets d'état (BE guide de haute montagne, d'ailleurs ils représentent à eux seuls un quart de l'effectif des stagiaires de l'ENSA, B.E AMM, moniteur de ski...) que leurs recyclage dure sur une période d'une semaine et cela tout les 3 ans...

Concernant le personnel GRIMP, leurs formation dure 104h (IMP1 et IMP2 confondus).
La formation de maintien des acquis annuelle est de 40h (mininum requit par le GNR) mais le département a décidé de la mettre à 56h... Ils sont testés annuellement sur leurs compétences (évolution sur corde, techniques de sauvetage, atelier de secours) afin d'être inscrits sur une liste d'aptitude opérationnelle validée par Mr le Préfet.
Alors sans vouloir faire de discrimination, qu'elle est la crédibilité des epim?...
une solution reste envisageable, celle de passer le SMO1, et SMO2 (secours en montagne issu d'un GNR)
@+

Pour répondre à fire officer.

Laissons à César ce qui est à César... Remettons nous tous à notre place et ne pensons pas en égoiste mais pensons surtout à la VICTIME.
Lorsqu'une victime est coincée sur une paroi, les epims se sont pas autorisés à évoluer sur ce terrain... Très particulier que doivent elles faire dans ce cas? Regarder la victime... Sans pouvoir rien faire?...
Le GRIMP quand a lui peu évoluer en totale liberté...
Le secours en montagne, sujet très épineux.

La question peut-être abordée d'une autre manière.
Est-il nécessaire de faire appel à une équipe GRIMP ou au PGM pour réaliser une évacuation avec un simple brancardage?
Doit-on attendre le GRIMP pour faire descendre un médecin auprès de la victime, dans un milieu accidenté?
Doit-on attendre le GRIMP pour mettre en place des assurances et un dispositif de remonté de la victime?

Chinois, qui pense réellement en égoiste? Ceux qui voudraient-être les spécialistes de la montagne et eux seuls? Où accepteraient-ils d'avoir à leur côté des équipiers SP volontaires? La VICTIME est, et reste bien la priorité de tout SP!

Lorsqu'une victime est coincée sur une parois, les EPIM n'ont pas que leurs yeux pour pleurer! Au contraire, ils peuvent les ouvrir bien grand et observer tout ce qu'il leur est possible de faire: dégager un couloir d'accès, mettre en place un périmètre de sécurité,....

De plus, si une équipe GRIMP se présente sur les lieux, ils peuvent être émerveillés par la haute technicité de ces spécialistes "qui évoluent en totale liberté". Spécialistes qui n'hésiterons pas, je l'espère, à donner des conseils aux EPIM et non pas à les critiquer.

J'ai connu des interventions qui se sont très bien déroulées entre GRIMP et EPIM. Si chacun travaille avec l'autre, c'est bien là que la victime a tout à gagner!

Les EPIM connaissent leurs limites d'intervention et n'hésiterons pas à faire appel au GRIMP. Ceci-dit, toutes les interventions EPIM ne justifient pas l'engagement du GRIMP, à l'instar d'une intervention sanitaire qui ne justifie pas toujours l'envoi d'une VLM...

Quant au PGM, je pense qu'il ne sont pas naïf au point de penser que l'on peut demander aux EPIM ce que l'on demande au GRIMP.

Ne pas se surestimer et ne pas sous-estimer les autres, on devrait y réfléchir plus souvent. (bon sujet de philo, non? )

Je rejoins Joe175 dans sa pensée, rien de plus à dire.
Ah, si! Moi, c'est JackSPZ

Réfléchissez aussi à la question suivante :

Si les EPIM ont été mis en place, c'est qu'il y a bien une raison, non ?

Comme je le soulignais il s'agit d'un sujet épineux... je pense que la mise en place des epim est peu crédible.... tout simplement parce que rien n'est ficelé le gnr est inexixtant la formation est trop légère (et je sais de quoi je parle)... et qu'il n y a aucun scénario pédagogique... base essentiel d'une formation, non???
En effet je rejoints la réflection de joe 175...mais j'y mettrais des bémoles il est vrai que rechercher une victime le dimanche vers 15h par un beau soleil, pas besoin d'etre un hymalayiste agguéri,...
mais que dire lorsqu'il faut chercher une victime au mois de février par -20° (souvent atteints sur les sommets vosgiens en hiver)sur des pentes enneigées avec des progressions sous des corniches? la création des epims a été avant tout, une volonté politique de nos élus... et de notre hiérarachie...
il n'est pas ici question de sous estimer ou de surrestimer l'un ou l'autre mais que chaque personne reste à sa place... ce qui n'est pas toujours le cas...(les exemples sont nombreux malheuresement....)
les PGM ne connaissent absolument pas les missions des EPIM et se posent la même les concernant (et la je sais de quoi je parle...) et d'ailleurs il ne connaissent pas non plus les missions du GRIMP
En ce qui concerne les conseils que NOUS avons apporté lors d'une intervention commune à certains équipiers EPIM, cela à très mal tourné !!!! et cela par contre je le déplore car les conseils que nous voulions apporter concernaient la sécurité du personnel (en terme de pédagogie il s'agissait d'un axe d'amélioration et non une réprimande).
Il m'est aussi arrivé lorsque j'étais en randonné (et en civil)sur le massif
d'avoir du prêter ma carte et expliquer le cheminement (expliquer même comment on lit une carte!!!!) pour aller chercher une victime à des équipiers EPIM.... que dire de ça? mon épouse en était témoin !!!!
Pour en finir, lors d'une formation des EPIM, je me suis permis d'apporter un axe d'amélioration (et j'insiste lourdement sur ce point) sur un sujet qui me passionne où je passe du temps et pris des conseils auprès de spécialistes en la matière, LES FORMATEURS m'ont pas gentillement mais méchament envoyer ch.... balader
Ne me prenant pas pour dieux le père et nayant de loin pas la science inffuse, mon objectif n'était surtout pas de me mettre en porte à faux mais d'améliorer (je le répète) la prise en charge des victimes (QUI EST L'OBJECTIF DE NOTRE MISSION)

Pour conclure: je ne suis pas un égocentique du GRIMP (peut-être un brin chauvain je l'admets) comme le pensent certains je n'ai rien contre les volontaires(je suis très content qu'ils soient là) je n'ai pas de laurrier à en tirer, j'expose des faits et après quoi je tire des conclusions qui en déplaisent à certains...

Reponse également concernant également l'engagement des PGM:

- information systématique au PGM sur les interventions sur le massif via le CODIS

Compétances territoriales:
- Secteur Munster: PGM en 1ère instance
- Secteur autre : EPIM et PGM

source préfectorale issue du Relevé de conclusions concernant l'avenant au plan de secours en montagne du département du Haut-Rhin (arrêté préfectorale n° 86611 du 29 déc. 1987 faisant toujours foi)