Limiter les séquelles neuros lors d'un ACR

Je viens d'apprendre, par le biais d'une infirmière du CHU de NANCY Brabois, qu'il place un sac de glace autour de la tête d'une personne en ACR lors de la RCP.
Elle m'a expliqué que ça permet de diminuer les séquelles neurologiques surtout si celle-ci dure plus de 30 minutes.
Quelqu'un a-t-il déjà entendu parler de cette pratique dans le 68 ou ailleurs?

Aux USA lors d'un arrêt cardiaque nous ( en milieux pré hospitalier ) commençons la procédure pour induire l'hypothermie. C'est a dire que nous plaçons des "cold packs" sous les aisselles, sous la nuque et dans les plis de l'aine. Nous administrons également de la solution physiologique (saline) via IV à température ambiante. Le but est de faire baisser la température corporelle et de limiter les dégâts neurologique mais aussi les dégâts aux niveau du muscle du cœur.
L'activité corporelle réduis quand la température corporelle baisse. Lors d'un arrêt cardiaque il y a pas mal de toxines qui sont produites dans le corps. Le but est de conserver le plus de muscle possible du myocarde mais aussi sauver le maximum au niveau cérébrale. Donc nous commençons à réduire la température corporelle le plus tôt possible afin de sauver le plus possible.
L'hypothermie thérapeutique ( en milieu hospitalier) est induite après un retour spontané de la circulation. La personne vas être placée dans un état hypothermique pour 12 à 24 heures, puis petit à petit réchauffée.

Dans le frigo des VSAV du 67, on retrouve des perfusions de sérum physiologique dans le même but de faire baisser la température corporelle.

après avoir récupérer une personne en ACR le médecin nous a demandé de transporter la personne (en période hivernale) le plus dévêtu possible sans couverture, sans chauffage et fenêtre ouverte pareil dans le but de faire descendre la température corporelle et de le faire tomber en hypothermie