Le COS68
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Le COS 68, une stature internationale
Avec le désir de « s’investir dans un projet solidaire, à forte dimension humaine, et prouver ainsi que les pompiers savent donner en plus de leurs missions quotidiennes », le COS 68 (Comité des Œuvres Sociales du SDIS 68) a créé un partenariat avec les 80 coureurs haut-rhinois du prochain marathon de New-York. Si les yeux se tourneront naturellement vers la statue de liberté, tous les regards doivent s’orienter vers une action ô combien revêtue de symboles. Explications. Si le COS a la charge de redistribuer aux personnels du SDIS 68, sous formes de prestations sociales, les aides financières accordées par l’administration, l’éventail d’action du comité est en train de s’étoffer. Et de quelle manière ! « Avec le soutien du Col. Pierre Almand, Directeur du SDIS68 qui approuva le projet instantanément et suggéra d’y mettre une connotation sportive », le major Alain Brissiaud, président du COS, profita du conseil éclairé du Cdt Bertrand Weckel, directeur de l’EDSP68. « Prend donc contact avec Pascal Leroy. Cela fait un moment qu’il voulait associer les pompiers à un projet relatif au marathon de New York » lui précisait-il. |
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Parents, enfants, coureurs, un même combat Sans plus attendre, l’aventure était lancée ! Ainsi, au terme d’un périple de 42 kilomètres parcouru par 80 coureurs Haut-rhinois, le plus célèbre des marathons au monde verra la signature d’une charte d’amitié entre le COS et les pompiers de New York. Au-delà de ce symbole, au printemps 2010, date de retour des compétiteurs, un voyage de vacances pour les pupilles des pompiers du Bronx sera organisé. Des enfants pris en charge en terre Alsacienne par des familles de soldats du feu Haut-rhinois.Les valeurs tout simplement ! Ces orphelins rappellent combien la perte des hommes, des époux, des papas, des fils, ne trouvera jamais de sens face à la terreur. En organisant ce séjour, la dimension des valeurs de partage, du don de soi et du courage trouvera un écho par delà les océans, par delà la douleur. Le COS redonne à l’histoire des couleurs de liberté empreintes de valeurs humaines. Si la statue de liberté est l’œuvre d’un certain Bartholdi, l’œuvre engagée par le COS dessine une stature tout aussi belle : celle de la fraternité et de l’union entre tous les sapeurs pompiers du monde. Merci !
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Un projet sur les rails En prenant le train ! Voilà comment s’est dessiné ce projet, depuis sur les rails. Le major Alain Brissiaud voyait son regard attiré par un article du quotidien « Le Progrès ». Consacré aux « douleurs physiques, psychologiques de quelques fireman rescapés, qui décrivaient avec de mots émouvants le goût de la poussière et de la mort qu’ils auraient à tous jamais au fond de leur gorge. Et puis soudain, tout s’éclairait, l’article était illustré d’une photo de la statue de la liberté, et était conclu par cette phrase magnifique. « Ce que la lumière est aux yeux, ce que l’air est aux poumons, ce que l’amour est au cœur, la liberté est à l’âme humaine ». Au même moment le train entrait en gare de Colmar. Emu, et fier, moi petit alsacien, j’eu une pensée pour Bartholdi et sa belle statue de la liberté. De l’émotion, ce projet en regorge. » « Lorsque vos foulées marathoniennes, atteindrons le trentième kilomètre (les spécialistes disent que c’est le moment le plus difficile de la course) et bien ! Ne perdez pas courage et peut-être penserez-vous à ce moment là, à ces quelques gouttes de bonheur que toute l’équipe du COS et moi-même vous enverrons à chacune de vos foulées New Yorkaise et plus particulièrement celle du trentième kilomètre. »MAI |