Le temps passe mais les liens restes
C'est en 2005 que les équipes GRIMP de Saint Louis et Bâle s'étaient rencontrées pour des manoeuvres communes sur le site du CSP en juin (voir article de l'époque) et à Bâle en octobre 2005 (voir l'article de l'époque). Depuis, plus de rencontre (pour le GRIMP), mais les relations ne se sont pas rompues pour autant.
C'est avec un plaisir partagé que les respectifs chefs d'unités et conseillers technique se sont rencontré fin 2013 pour continuer à tisser des liens entre les deux pays via cette spécialité du GRIMP (Groupe de Reconnaissance et d'Intervention en Milieu Perilleux)
Echanger et évoluer
Lors de ces réunions, il a été décidé de péréniser les rencontres qui permettrons de partager les connaissances de chacune des entités. La spécialité très technique du GRIMP permet effectivement d'échanger énormément, que ce soit sur les matériels, les choix opérationnels ou les techniques etc. Il est très vite apparu que tous les participants à cette journée du 31 mars, étaient impatients et avides de découvrir ce que "le voisin" avait à leur faire découvrir.
Une journée bien rythmée
C'est avec leur ponctualité légendaire que les homologues bâlois se sont donc présenté ce lundi matin au CSP de Saint Louis. Le soleil était au rendez vous, tous les ingrédients étaient réunis pour passer un bonne journée. Dans un premier temps, les deux chefs d'unité, Roland Schielly de Bâle et Philippe Meyer de Saint Louis ont réuni leurs équipes en salle de formation du CSP afin de faire connaissance et de tenter de faire reculer le plus possible la barrière de la langue. C'est ensuite autour d'un petit déjeuner que le contact a fini de se créer.

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Quelques chiffres
La formation de Bâle est composée de 15 sapeurs pompiers professionnels sur deux équipes. A saint louis, on compte également 15 sauveteurs GRIMP dont 4 chefs d'unités (IMP3) répartis sur 3 équipes.
Formation initiale GRIMP en France :
IMP1 : Connaissance du matériel et autonomie sur corde : 35 heures de formation
IMP2 (prérequis IMP1) : 80 heures sanctionnant l'aptitude à assurer l'emploi de sauveteur GRIMP
IMP3 (prérequis IMP2) : 80 heures sanctionnant l'aptitude à assurer la fonction de chef d'unité GRIMP
Formation de Maintien des Acquis : 56 heures minimum plus 16 heures de FMA départementale (dans le 68) et 4 heures de tests annuel.
Formation Initiale GRIMP en Suisse :
116 heures de formation initiale plus un stage en montagne de 40heures sanctionnant l'aptitude a asssurer l'emploi de sauveteur.
Il n'y a pas de hiérarchisation comme en France, en général, c'est le sauveteur le plus ancien dans la spécialité qui prend le commandement de la manoeuvre en intervention.
Formation de Maintien des Acquis :4 exercices par an plus un stage de 40 heures par an en montagne à Andermatt (Alpes)
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Une approche similaire
Vers 9h30, les responsables de la centrale à biomasse de la société EBM (voir encadré) ont accueilli l'équipe désormais mixte qui comptait bien investire les structures du bâtiment pour y déployer cordes et civières.
Avec l'aide du chef d'unité Hubert Hirtzlin, deux groupes mixtes ont été défini et un thème de manoeuvre exposé aux sauveteurs GRIMP.
Pour cette matinée le but était de mettre en place des techniques d'évacuation en façade. Rapidement il en est resorti que l'approche des manoeuvres était similaire, mais l'utilisation du matériel pouvait différer. Sans conséquence pour l'issu du sauvetage, et après quelques mises au point, les victimes, simulées par les sauveteurs eux même, ont bien été ramenées sur le plancher des vaches.

Rendez vous à Bâle
Une fois le matériel reconditionné dans les véhicules, l'équipe franco/suisse s'est retrouvée autour d'un repas concocté la veille par les hôtes du jour. C'est à l'issue de ce moment de convivialité que la rencontre a pris fin. Tous les participants ont été ravis de cette expérience et demandaient qu'une chose, à quand la prochaine fois ?
Une année à Saint Louis, une annnée à Bâle, le principe a été retenu ainsi. Le rendez vous a donc été pris et c'est avec l'assurance de se revoir ce coup ci pas dans 9 ans mais bien en 2015 que les acteurs de cette enrichissante journée se sont dit au revoir.


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De la chaleur propre issue de la biomasse
*La société EBM Thermique exploite une nouvelle centrale à Saint-Louis, en France, qui fournit chaleur et électricité à plusieurs milliers de foyers grâce à la biomasse. Toute l'installation a été planifiée, réalisée et financée par la filiale d'EBM. La centrale biomasse, qui valorise de surcroit par condensation la chaleur des fumées de combustion, est unique dans son genre en France. Elle permet de substituer des quantités conséquentes d’énergie fossile et ainsi de réduire les émissions de CO2 de 9’000 tonnes par an.
La Ville de Saint-Louis a déjà été distinguée pour sa gestion de l'énergie : elle se trouve parmi les vingt villes récompensées dans le cadre du concours national des villes, dans la catégorie Gestion des ressources naturelles et des énergies.
La Ville de Saint-Louis a décidé de confier la gestion et la modernisation de son réseau de chaleur à EBM Thermique, depuis le premier juillet 2011. Le réseau, qui mesure 8,2 kilomètres, fournit en chaleur et en eau chaude quelques 3000 logements. 34’000 mégawatts. heure sont vendus chaque année.
Source officielle EBM
Les sapeurs pompiers de Saint Louis remercient les responsables de la centrale EBM pour leur accueil au sein de leur structure en activité.
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